Les tests vestibulaires série en 5 épisodes : Episode 3
Le plus ancien est la Video‑Nystagmo‑Graphie (VNG) : les mouvements des yeux sont dans ce cas enregistrés et analysés par un logiciel informatique dédié. Et dans diverses conditions de stimulation dont la plus célèbre est l’épreuve calorique : on stimule l’oreille par l’application d’eau ou d’air froid, puis chaud, dans le conduit auditif externe, puis on enregistre la réponse visuelle qui suit. On peut ainsi comparer les réponses d’une oreille par rapport à l’autre. Les études scientifiques ont montré que la modification de température simulait un mouvement très lent, (environ 0,004 Hz) et que le principal organe testé était le canal semi‑circulaire latéral, qui est le plus proche du conduit auditif externe.
-les tests cinétiques consistent à enregistrer les nystagmus induits par la rotation du patient sur un fauteuil, dont on fait varier : le sens de rotation, la vitesse, les accélérations et décélérations. Ces tests renseignent sur des mouvements de moyenne fréquence ( 0.1 à 5 Hz), tels que vécus dans notre quotidien.
Le plus récent est le HIT précédemment décrit, filmé par une caméra et analysé par un logiciel informatique dédié : le Vidéo‑Head‑Impulse Test (VHIT). Il est de plus en plus utilisé, pour quantifier le fonctionnement de chaque canal semi‑circulaire. L’avantage est sa rapidité de réalisation : quelques minutes suffisent. C’est un bon outil pour déceler une absence de réponse d’une oreille, par exemple pour distinguer une névrite vestibulaire d’un AVC cérébelleux. Ce test nous informe sur les réponses des deux oreilles séparément à hautes fréquences
Le nystagmus induit par vibrateur osseux (NIV) mastoidien est le test renseignant sur les plus hautes fréquences (100 Hz) de mouvement détectés par nos oreilles : (environ ). On l’utilise au cours d’une VNS pour détecter une absence de fonctionnement d’une oreille, ou bien un défaut d’étanchéité de l’oreille interne par rapport aux cavités aérées environnantes.