Les tests vestibulaires série en 5 épisodes : Episode 4

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Le plus simple est la Verticale Visuelle Subjective (VVS) : il s’agit, pour un patient placé dans une obscurité complète, qui le prive de repères visuels, de placer une barre lumineuse sur un écran, à l’aide d’une manette de jeu : l’objectif  consiste à lui donner une position verticale.

Cela permet de détecter un défaut du saccule : alors la barre placée par le patient penche du côté malade.

On peut effectuer le même test dans le sens horizontal : c’est l’Horizontale Visuelle Subjective (HVS), moins utilisée.

Le test le plus couramment pratiqué est l’enregistrement de Potentiels Evoqués Otolithiques Myogéniques (PEO, ou VEMP en anglais). Cet examen permet d’enregistrer l’activité du saccule ou de l’utricule de chacune des oreilles séparément : c’est un examen rapide, indolore. On stimule le vestibule avec des sons très forts, pendant quelques secondes. Ces ondes sonores ébranlent les organes otolithiques, qui réagissent en envoyant un influx nerveux au cerveau. On peut enregistrer alors une variation de contraction des muscles : cervicaux dans le cas du saccule. Oculaire dans le cas de l’utricule.

Ce test permet de comparer les activités des organes otolithique d’une oreille par rapport à l’autre, et l’asymétrie calculée est un indice en faveur de certaines maladies :

Par exemple, dans la maladie de Ménière, l’oreille malade a une réponse plus faible que l’autre.

Dans un syndrome de Minor, c’est l’inverse : l’oreille anormale a des réponses « trop » amples.

Le test du fauteuil rotatoire RAIG est l’enregistrement électrique des mouvements oculaires du nystagmus, lors d’une rotation du fauteuil que l’on incline à 15° de la verticale. Il n'est disponible que dans certains hôpitaux.

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